Lago titicaca

Buenos días a todos! Voici des nouvelles fraîches du coin en direct de Quito! Je ferai plusieurs posts pour cet envoi car nous avons mis le pied sur plusieurs pays! Sachez que notre soit disant super appareil photo nous a lâché après même pas trois mois d’existence, il faudra attendre la France avant de pouvoir le réparer, nous avons donc opté pour un petit machin pas cher, histoire de graver quelques images…

Les lac Titicaca, photos issues de l’appareil de Pierre (merci!), good vibes

Par le fruit du hasard (routes bloquées par d’interminables grèves), nous embarquons au pas de course pour un bus pour Copacabana, non, non, pas la plage que tout le monde connait, mais le village implanté sur les rives du lac Titicaca! Je vous passe la sortie épique de la ville (bouchons désordonnés, glissade, tête á tête avec véhicule qui refuse de reculer…) A nous le lac navigable le plus haut du monde!

Le soir venu, les cloches sonnent et annoncent le début d’une procession religieuse, semaine sainte oblige. Alors qu’elle s’avance d’un côté de la ville, les quartiers de l’autre bout s’affairent á réaliser des fresques florales au sol. C’est amusant de voir les hommes créer des cœurs avec des pétales de rose. Chacun participe á cette mise en place avec grand soin et lorsqu’un chien ose poser la patte sur leur œuvre éphémère, le quartier entier crie au scandale á l’unisson. La procession s’en suit, scène de théâtre…

Une nuit de sommeil plus tard, on retrouve Pierre! Et embarquons pour la isla del Sol. Nous débarquons coté nord, village paisible oú se hissent quelques maisons et où circulent librement ou presque moutons, cochons, ânes… Nous choisissons une petite auberge très bon marché dans les hauteur, histoire de scruter le lever de soleil. Mais avant cela, nous sommes partis á la recherche des ruines incas. Pas très spectaculaires en soit, mais lorsqu’une petite bergère, vêtue de sa longue jupe, surgit de nulle part avec son bétail, il y a quelque chose d’irréel…

   

   

    

Ainsi donc, après notre lever d’Inti, on entame une rando de 8 h, qui fait le tour de l’íle. Une manière tranquille de ressentir l’énergie positive de cette terre sacrée. La première partie se veut spectaculaire. Les cultures en terrasse étant toujours d’actualité notamment pour le bétail, on s’émerveille devant ces montagnes redessinées par l’homme. Des escaliers géants et verdoyants retombant dans le lac. Quand on les traverse, il m’est pas rare de croiser des agriculteurs qui s’étonnent et apprécient les deux trois mots que l’on a appris en Aymara. Tous sont d’un calme absolu et s’adonnent facilement á quelques brins de causette. On traverse les quelques pueblos de l’ile où rien ne semble avoir été contaminé par le tourisme, de l’authenticité á l’état pur. Le côté sud est moins plaisant justement entaché par les gens comme nous qui ont faim et qui cherchons de quoi se restaurer… Ah, le voyage est sans cesse source de paradoxes…

Côté ouest, la vue est moins saisissante, mais on parcourt notre rando sur des dizaines d’escaliers en pierre qui nous rappellent que nous sommes bien sur  une Terre Inca… On arrive trop tard au nord pour accomplir notre « super » défi : se baigner nus dans le lac Titicaca, merci Sésé. ca sera sur le chemin du retour!

Le lendemain matin, on quitte l ile du soleil avec un petit pincement au cœur, définitivement, il règne ici une atmosphère très particulière, les ondes positives du soleil nous auraient elles atteint?

Vincent retournera seul á la Paz pour envoyer un colis, non Seb, nous n’avons pas pu résister devant tant de couleur! AU fait JOYEUX ANNIVERSAIRE! On a pensé á toi le 5 mai!

    

    

Avant de pousser plus loin l’écriture, un premier bilan bolivien s’impose. Anxieux á l’idée d’y entrer (merci les médias et les touristes malchanceux ou négatifs),nous avons mis quelques jours voire une semaine á nous acclimater (tiens notre corps aussi, comme c’est bizarre!), á nous familiariser avec ce pays si authentique, plein de couleurs, si loin des clichés. Au moment de partir, pour la première fois dans notre voyage nous sommes tristes de quitter un pays, mais si soulagés de savoir qu’on repassera par ces terres andines d ici quelques semaines. Nous sommes tombés amoureux du pays, de ces gens, de ce qu’ils dégagent. A aucun moment nous avons ressenti d’agressivité, de regards malveillants, envieux ou quelque sentiment amère á notre égard. Mais une vraie gentillesse, une douceur, un calme, du respect. Nous ne savions pas ce que nous venions chercher en Bolivie, mais une chose est sûre, nous savons á présent ce que le pays nous a apporté.

A tout de suite pour la suite de nos aventures au Pérou (une nuit) et en Equateur (Galápagos)!!!